Coup d’oeil sur l’association, La Pastorale Pyrénéenne

Publié par Pierre MACIA le

Pour que la protection des troupeaux soit efficace, plusieurs paramètres doivent être réunis simultanément : présence de bergers permanents formés aux techniques actuelles, cabanes et abris intermédiaires en nombre suffisant et bien placés, parcs de regroupements électrifiés près des cabanes, chiens de protection efficaces, chiens de conduite performants,… Ce n’est pas toujours le cas aujourd’hui et c’est le rôle de La Pastorale Pyrénéenne de le rappeler.
 Il est illusoire de penser que l’on pourra conduire et protéger un troupeau de manière convenable et décente si par exemple les cabanes ou les abris   intermédiaires sont en sous nombre (ce qui est souvent le cas en Pyrénées Centrales).
 Ainsi, La Pastorale Pyrénéenne a choisi d’intervenir essentiellement à deux niveaux :
  – Le Pôle Chiens de Protection  : Aider et accompagner les éleveurs dans le choix, la mise en place, l’éducation et le financement des chiens de protection (Patous). Pour cette mission la Pastorale Pyrénéenne est financée par l’état et elle assure la mise en place et le suivi technique des chiens de protection sur tout le massif pyrénéen. Le chien de protection est assurément l’élément le plus actif en matière de protection des troupeaux.
 – Le Réseau de Bergers d’Appui  : Ce groupe de bergers apporte une aide pendant la période d’estive pour le gardiennage et le regroupement nocturne des troupeaux (afin de pallier par exemple au déficit actuel en matière d’équipements pastoraux). Le réseau est en capacité d’assurer le montage/démontage de parcs de nuit et leur déplacement si nécessaire. En cas de présence de prédateurs, les bergers d’appui peuvent exercer une surveillance accrue sur les troupeaux pendant la nuit.
 
Sans entrer dans le débat autour des grands prédateurs, La Pastorale Pyrénéenne a décidé d’agir afin de ne pas laisser impuissants les éleveurs et bergers concernés par le problème de la prédation. 
Enfin, pour garder les espaces d’estive ouverts (enjeu environnemental d’importance), le seul chargement (nombre d’animaux/hectare) ne suffit pas, une conduite active des troupeaux est essentielle. Celle-ci ne peut être effectuée que par les acteurs incontournables que sont les bergers permanents. 

«La pastorale pyrénéenne ne milite ni pour la réintroduction de l’ours ni contre, mais considère que la présence du plantigrade constitue une composante, comme le tourisme ou la chasse, avec laquelle il faut compter. Nous ne rentrons pas dans le débat passionnel soulevé à chaque fois que l’on parle de lui. Notre association se positionne avant tout comme une force de proposition dans l’intérêt du pastoralisme, pour qu’il conserve toute sa place dans nos montagnes.» Cyprien Zaïre, directeur de La pastorale pyrénéenne, tient surtout à souligner la neutralité qui caractérise cette association d’éleveurs, agriculteurs, bergers et apiculteurs, vis-à-vis de l’ursidé, et il précise : «Notre mission est de venir au soutien du pastoralisme face aux prédateurs en montagne, mais en amont, en adoptant des mesures préventives de protection des troupeaux et des ruchers.»(Source Pyrénées Magazine)

La Pastorale Pyrénéenne : 94, avenue François Mitterrand – 31800
Saint-Gaudens – Tel : 05-61-89-28-50 –

Courriel : ppsiege@pastoralepyreneenne.fr

En Annexes :

  • Le dépliant de La Pastorale Pyrénéenne (pdf)
  • La Lettre de 2010 (pdf)
  • Le rapport du ministère de l’Agriculture sur « l’Évaluation de la situation relative à l’utilisation des chiens de protection des troupeaux contre la prédation. « (pdf)
  • Attaque d’un patou sur deux randonneurs : ICI