Les rencontres pyrénéennes continuent ailleurs…

Publié par Pierre MACIA le

Nous n’oublierons pas Teresa, Fanny, Philippe et Mika parce qu’ils ont partagé les premières belles lumières allumées dans la Cité des Pyrénées.
Ces rencontres pyrénéennes ont permis de tisser ces liens indélébiles qui nous unissent désormais.

Résidences d’artistes ou artistes en résidence pour une soirée, un mois ou une vie, la Maison de la Montagne s’est offert le luxe d’offrir des images, des sons et des poèmes à déguster en toute liberté. Pendant trois mois on s’est régalé et on a régalé plein d’enfants qui sont venus écouter les contes de David, faire du fromage et admirer l’expo de Teresa.

Fanny continue son histoire avec nous. Partout où un mur est encore vierge, Fanny peint.  On a l’impression que tant qu’il y aura une surface vide et un support nouveau rien n’arrêtera sa soif de création. On lui souhaite évidemment de poser un sourire et des yeux sur la Lune ou de repeindre  la seule construction humaine que l’on voit de l’espace : la grande muraille de Chine. Comme Bleck et Bansky qui ont peint à peu près sur toutes les surfaces de la Terre, il lui reste une vieille planète quasi éteinte à réilluminer pour les prochaines années. Y’a du taf mais elle en est capable.

Le Velvet underground va se reformer et peut être que Mika aura un rôle à jouer. Pierre Henry, Alvin Lee, Ray Manzarek et Olivier Messian continuent à lui souffler à l’oreille des concertos  limpides comme l’eau des canyons aragonais, Alcanadre et Véro réunis.

Philippe à toute une langue à déconstuire, à bucheronner, à débiter en allumettes et à réduire en sciure de mots. Michaux, Pérec et Jarry veillent à ce qu’il éparpille ces nouvelles semences verbales à travers les nuages de Magritte au rythme des montres molles de Salvador Dali.

Teresa enfin, a un livre à écrire pour que ces rencontres pyrénéennes ne finissent pas comme un coucher de soleil dans le lac d’Estaëns, que ces sourires, ces rides, ces visages continuent d’enluminer nos coeurs et accompagner plusieurs vies humaines. Mais justement trouverons-nous un éditeur suffisamment illuminé pour nous épauler et dire : on y va ! En ce moment, ça ne court pas les rues. On cherche, on discute, on tâtonne mais…

…on continue à rêver puisque Estaëns, la prairie, les nuages, le soleil, le vent, la poussière et le rire des cascades nous lierons tous à jamais.
N’est-ce pas cela l’important ?