Rencontres pyrénéennes…
La béarnaise est facilement identifiable par sa belle robe rousse aux
reflets dorés, la finesse de ses traits et ses cornes dont tout le monde
associe la forme, à la lyre. On n’hésite pas à dire qu’elle est
élégante. Elle est agile, et très adaptée au milieu montagnard . C’est
un animal rustique , très résistant.
Les animaux de race Béarnaise correspondent au rameau laitier de l’ancienne race Blonde des Pyrénées, retrouvés purs dans quelques vallées isolées du Béarn et qui n’ont pas été intégrés dans la race Blonde d’Aquitaine.
Cette race, qui compte environ 90 femelles reproductrices réparties dans une vingtaine de troupeaux, est localisée à l’Ouest des Pyrénées (Pyrénées-Atlantiques) plus particulièrement dans les vallées d’Aspe et de Lourdios.
Cette race a été conservée par les éleveurs de la vallée d’Aspe (Pyrénées Atlantiques). Elle est utilisée principalement pour le travail et la production laitière. Le lait de ces animaux est utilisé en partie pour la production d’un fromage mixte vache-brebis.
Race très bien adaptée à la marche en montagne, elle s’accommode aussi très bien de périodes de pénurie alimentaire. Ce sont des animaux vifs, très à l’aise en montagne sur des terrains particulièrement accidentés.
Cette race bénéficie d’un programme de conservation. Le suivi technique est assuré par l’Institut de l’Elevage avec l’appui du Conservatoire des Races d’Aquitaine et du Conseil Régional.
Elle a été le symbole de la richesse passée du Béarn, dont nous gardons aujourd’hui le souvenir sur le blason du Béarn.
Et la vallée d’Ossau bien sûr honorait la vache aux cornes en forme de lyre au point que l’on retrouve écrit sur le porche de l’église de Laruns ce « Vive la Vaca ».
Alors qu’on comptait 360.000 vaches de race béarnaise en 1937 et encore 200.000 en 1962 , on n’en comptait plus que 120 en 1978, presque uniquement en vallée d’Aspe, et ce, malgré l’étendue de ses qualités.
Maintenant la béarnaise n’est plus présente que dans une petite dizaine de troupeaux, mais son nombre est en augmentation . La plupart des rescapées se trouvent dans des élevages du Haut-Béarn , comme ceux de Patrick Prétou à Lourdios, Bernard Cimora à Précilhon, Roger Betbeder à Escot, Bernard Mora à Arros(Asasp), Germain Laulhive etc….
Source : http://www.lebearn.net
Conservatoire des Races d’Aquitaine : http://racesaquitaine.over-blog.com
Danièle Gay : http://www.daniele-gay-disabau.odexpo.com/