Vernissage de « Plumes de cimes » vendredi 9 décembre à 19h
C’est une histoire de montagne, de réveils avant l’aube, d’affûts et d’espoirs. Une histoire d’oiseaux insaisissables, de patience et de plans sur la comète. Pendant des années, Laurent Nedelec et Gregory Ortet ont conjugué leurs efforts pour mettre dans leurs objectifs « Plumes de cimes ». Ils ont ramené de là haut une exposition et un ouvrage où l’aigle royal, le gypaète barbu, le grand tétras et bien d’autres évoluent en toute quiétude dans un théâtre de vent et de crêtes, de mousses et de lichen.
Du lundi 29 novembre au vendredi 1er février 2011 à La Maison de la Montagne (ouverte au public de 15h à 19h).
Vernissage le vendredi 9 décembre 2011 à 19h.
Laurent Nédélec :
Je suis né en Bretagne et, depuis mon enfance, je m’échappe dès que possible dans la nature, avec des jumelles puis du matériel photo. J’ai organisé ma vie autour de ce besoin irrépressible de cotoyer cette altérité qu’est le monde sauvage. Il y a 20 ans, je me suis installé dans les Pyrénées, attiré par cette montagne servant de refuge aux derniers ours de notre pays. Plus tard je suis devenu garde du parc national des Pyrénées. Je n’ai jamais cessé de “traîner” mon trop lourd matériel photo sur les crêtes et dans les forêts anciennes, en quête de l’image qui traduirait l’émotion que je ressens devant le spectacle d’une nature sauvage. Mais est-ce possible ?
Je collabore avec divers magazines dont “Terre Sauvage”, “Pyrénées Magazine”…
Ouvrages : “Pyrénées, montagnes sauvages”, “Vivre avec l’ours” aux éditions Hesse
Site internet : www.laurent-nedelec.com
Grégory Ortet :
Originaire du piémont Commingeois, je partage mon temps entre l’agitation de la cité toulousaine et la douceur de vivre des premiers reliefs des Pyrénées centrales. A la ville, je travaille dans l’aéronautique comme ingénieur en systèmes de navigation. Mais, aussi souvent que possible, je retourne vers les montagnes de mon enfance, au contact de la nature encore préservée qu’elles abritent. Depuis 2005, c’est avec un appareil photo que je complète mon sac à dos pour tenter d’immortaliser les émotions que provoquent ces immersions naturalistes. Le contraste entre mes deux vies me rappelle constamment à quel point notre civilisation est repliée sur elle même, aveuglée par les rêves autistes qu’elle poursuit. Je suis convaincu de l’impérieuse nécessité de renouer un contact simple, intimeet tolérant avec une nature libre et incontrôlée, avec le Sauvage.