Zilbeti, la forêt des fées et des laminacks menacée de destruction

Publié par Pierre MACIA le

L’appel de Zilbeti

Je lis L’Oiseau d’argile. Je découvre avec stupéfaction son plumage, son envergure, sa couleur. Sa force et sa fragilité. Le livre s’illumine lorsque vous voyagez dans les pages de l’histoire du Gypaète barbu. Ses feuilles me guident, me conduisent jusqu’à Irati et Zilbeti, dans la vallée voisine de Erro, l’endroit où ils veulent exploiter une mine à ciel ouvert. S’agit-il d’une plaisanterie ? Qui voudrait extraire des minéraux et détruire les hêtres du côté d’Irati ? Qui voudrait frapper d’un coup de couteau les Ménines de Vélasquez ? Ou vendre le Musée Guggenheim à la ferraille ? Les forces cachées d’Irati, appelées, invoquées. Le site a déjà été profané par les premières études. La réalité dépasse la fiction, Aïwa n’est pas une lointaine planète, c’est à la porte de notre maison. Energie de Zilbeti, concentrée dans les forêts, dans l’eau, dans la terre, dans le minéral, qui est ton essence, et ta menace, dévoile ta puissance. Qu’est-ce donc, la magnésite ? Pourquoi la convoitez-vous ? Notre industrie dévore les forêts et les paysages, comme une bande transporteuse. Irati, Zilbeti, lieux magiques où les fées vivent encore. La Forêt, les Hêtre vous appellent. Pour organiser leur défense. Pour moi, c’est le message qu’apporte L’Oiseau d’argile.(Traduction libre de « La llamada de Zilbeti » de María Soledad Gallego