Exposition Bruno Schmeltz du 9 avril au 1er juin 2018 à la Cité des Pyrénées

Publié par Damien Maurice le

La Maison de la Montagne

Le Salon du Livre Pyrénéen de Bagnères-de-Bigorre

du 09/04 au 01/06

Bruno Schmeltz

Au début des années 70 du siècle dernier, certains se sont empressés de qualifier la peinture de Bruno Schmeltz d’hyperréaliste. Maldonne…

Il faut se rendre à l’évidence. L’impeccable, l’irréprochable maîtrise technique dont les peintures de Bruno Schmeltz font preuve sont un leurre. Des corps bleus et d’autres hors d’échelle, des allusions très subtiles à des mythes, les représentations de ce qui pourraient passer pour une scène, mais qui ne permettent pas de raconter la moindre anecdote, suffisent à prouver que l’hyperréalisme ou ne serait-ce que le réalisme ne sont pas à l’ordre du jour. La peinture de Bruno Schmeltz est plus complexe qu’elle n’en a l’air. Elle est une singulière manière de rappeler qu’il ne faut pas se fier aux apparences.


Inauguration

en présence de
Bruno Schmeltz

Mardi 10 avril à 19 heures à la Cité des Pyrénées

L’artiste

Bruno Schmeltz, le peintre et l’apiculteur

Bruno Schmeltz est née en 1938, à Toulouse, qu’il quitte après la mort de son père à 14 ans pour rejoindre Paris. Très tôt, il montre une aisance particulière pour le dessin et souhaite poursuivre un cursus scolaire adapté. Il s’inscrit aux cours du soir de dessin et peinture de la Ville de Paris pour préparer le concours d’entrée à l’ENBA de Paris (École Nationale des Beaux-Arts).

Dès 17 ans, il est inscrit comme copiste au musée du Louvre, apprentissage qu’il poursuit une fois admis quai Malaquais, qu’il quitte rapidement, jugeant l’enseignement qu’on y donne incompatible avec ses ambitions de peintre. Il se désamarre alors de l’institution et décide d’entamer un apprentissage en solitaire afin de se perfectionner dans les techniques plus rigoureuse de la peinture classique.

Après ses obligations militaires, 28 mois à l’époque, il part quelques mois à Madrid pour copier le Titien et Rubens au musée du Prado. A son retour il s’installe définitivement en montagne dans une grange des Pyrénées qu’il aménage en atelier. Au cours des années 60, il vit selon un modèle d’artiste itinérant et voyage fréquemment. Il coopère avec le monastère bénédictin d’En-Calcat (Tarn) pour pratiquer le vitrail en dalles de verre et la « Fresque », peinture monumentale en trompe-l’œil.

Il exécute de grandes décorations murales et réalise de nombreux vitraux et notamment dans la cathédrale de Dakar (Sénégal). A ses heures perdues, il gribouille torse-nu sur les trottoirs d’Avignon ou sur un mur perdu dans un désert américain en pleine période hippie.

En 1972, il abandonne ses activités décoratives pour se consacrer à la peinture de chevalet (peinture à l’huile). Pierre Cardin et Pascal Bonafoux organisent sa première grande exposition en 1974 qui le propulse sur la scène parisienne.

Il élabore sur les trente premières années de peinture son univers : Poses métriques d’humains bleus, paysages fabuleux à l’horizon jeté de brise-lames gigantesques, visions crépusculaire d’une ville dégradé par la nuit. Les périodes se suivent distinctement et sont toutes domptées par les lois d’une technique irréprochable, qui frôle parfois la rigueur de l’hyperréalisme.

Depuis les années 2010, parallèlement à la continuité de son œuvre principale, il réalise une grande série sur le mythe cinématographique du Western pour laquelle il exécute une technique plus essentialisé de la peinture à l’huile.

Proche d’un milieu extraordinairement rural et encore préservé, il entame par ailleurs depuis 2014 des portraits d’artisans en plein travail, avec leurs outils et leurs vêtement de tous les jours, à la manière de la peinture réaliste française du 19ème siècle siècle.

En dehors de son activité de peintre, Bruno Schmeltz pratique avec son fils l’apiculture en montagne avec un cheptel de 200 ruches mobiles qu’il déplace au gré des saisons, jusque dans les hautes altitudes.

www.bruno-schmeltz.com

EXPOSITIONS

1974 Espace Pierre Cardin, Paris.

1975 Galerie Lithos, Belgique. 1976 Galerie KDP, Bruxelles.

1977 Centre culturel du CROUS, Nantes.

1978 Centre culturel du Parvis, Tarbes.

1979 Galerie du Luxembourg, Paris.

1981 Galerie Alain Blondel, Paris.

1983 Galerie Alain Blondel, Paris. FIAC, Grand Palais, Paris.

1987 Galerie Michel BOULET rue de la Boetie, Paris.75008

1991 Galerie Alain Blondel Paris

1995 Galerie Alain Blondel Paris

1998 Rétrospective « 20 ans »Brives La Gaillarde

2001 Rétrospective « 20 ans » MELUN

2003 Espace CARDIN Paris

2005 Calerie Michèle BOULET Paris

Un livre

« Bruno Schmeltz ou la singularité » de Pascal Bonafoux aux Editions Gourcuff-Gradenigo
Format : 28 × 24 cm à l’italienne
240 pages
Environ 250 illustrations
Ouvrage relié
PVP : 39 € T.T.C
ISBN 978-2-35340-250-2