« Savoir s’orienter en montagne », stage de carte et orientation du dimanche 9 mars

Publié par Pierre MACIA le

Dimanche, c’était la fête
du Goretex, le printemps de la fourrure polaire, le grand
rassemblement du vêtement respirant.
Heureusement, François était
là pour dispenser son incroyable savoir et tenter de partager
avec nous sa science des courbes de niveau, des thalwegs, des lignes
de crêtes, des estampages et du carroyage GPS.

Quand la F.F.M.E fait le déplacement pour former, c’est avec une grande joie que la MM accueille le savoir-faire de la vénérable institution. C’était, en effet la première fois qu’en Aquitaine, nous proposions ce type de stage.
Démocratiser, partager, éduquer, donner les moyens de progresser en autonomie en montagne, sortir des sentiers battus tels sont les contraintes que nous nous étions fixées, la F.F.M.E et la M.M, pour le contenu de ces stages.

La pluie était au rendez-vous mais les stagiaires aussi : 6 filles (Youlyna, Annie, Julie, Gaëlle, Isabelle, Emmanuelle) et 6 garçons (Léon, Philippe, David, Mathieu, Yvan, Jean-Marcel ) ont suivi les cours de François, André et Pierre avec attention. Aucun ne s’est endormi (peut être une), personne n’a râlé sous l’averse ou quand le match France-Italie de rugby a commencé. Sur le terrain, chacun une carte en main a pu expérimenter la lecture fine de la carte, comprendre la construction immatérielle des courbes de niveau, définir l’improbable thalweg.

La carte, rien que la carte, toujours la carte, sans carte point de salut , tel était le menu de cette première journée. A force de chercher le cimetière, nous sommes rapidement devenus les spécialistes des superbes ruelles de Louvie-Juzon et nous l’avons finalement découvert sous les premières gouttes de pluie. L’après-midi fut consacrée à une belle lecture de paysage au-dessus de Bilhères puis le groupe s’est éparpillé vers 17 h en nous promettant de réviser…

Ils ont intérêt parce que dimanche prochain, nous allons tenter de résoudre l’obscur théorème de François qui dit : «Quand l’altitude du refuge monte, le montagnard redescend.»

Il paraît que le beau temps est prévu cette fois.
Y’a plus d’saison!