Allo Pau, ici le camp de base de la cabane Sacaze

Publié par Damien Maurice le

Monsieur Médevielle, accompagné de 2 élus, et moi-même, accompagné d’amis journalistes d’Anne Chauvancy, marraine de la Fondation RTE, nous sommes donc rendu sur le chantier afin de prendre des nouvelles du front !

Arrivés eu début de la piste, nous sommes accueillis par Marielle : « Tout va bien ! Il a fallu batailler un peu pour les coucher hier soir mais tout va bien … ». Nous finissons la piste à pied et découvrons le camp de base : ce n’est pas une colonie de vacances au pied de l’Everest, ici, on travaille ! En effet, Mehdi, Kamel et Serdar sont dans la cabane avec Maître Monguilholou. Ce dernier distribue les préconisations d’usage, les conseils et recadre ! Et oui, avec nos apprentis travailleurs, un rien distrait ! Comme dirait Maël : « Il faut y être !« .

Un rien distrait mais à voir Kamel et Mehdi mesurer et manier la scie, c’est certain, ils ont appris et plus que ça, ils n’ont pas chômé. Il suffit de faire le tour de la cabane pour s’en apercevoir : un pan du toit a retrouvé un second visage et l’autre attend un réapprovisionnement en ardoises. A l’intérieur c’est encore plus flagrant : le bas-flanc est installé et la maçonnerie intérieur n’attend plus que d’être brossée. Comme dit Mongui : « C’est là qu’on va voir s’ils ont bien fait ça ! Mais a priori c’est plutôt pas mal« .

Mais où sont donc passés Karim, Mounire et Maël ? Les ardoises manquent alors ils sont partis trier un tas d’ardoises situé plus haut ! Nous partons à leur rencontre : en 3 heures, ils ont tout trié ! Super boulot, il n’y a plus qu’à attendre que Christophe, employé de la commune et d’une aide plus que précieuse, vienne avec le 4×4 descendre tout cela. La fatigue se lit sur les visages mais Karim et Mounire se font une joie, non sans fierté, de nous relater leurs exploits de la veille : ils ont couru dans les montagnes ! A se demander qui des jeunes ou de David, accompagnateur, était devant lors de cette journée de relevé topographique du petit patrimoine bâti.

Après une matinée où chacun a accompli les missions qui lui étaient confiées, c’est l’heure du repas. Kamel nous cuisine une salade dont lui seul à le secret. Il paraîtrait même qu’il ait un don en la matière …

On partage un petit moment ensemble dans une ambiance de stade de foot ! Ils ne sont pas nombreux mais croyez-moi, ces cinq là on est pas prêt de les perdre ! Bien que sympathique, les jeunes semblent presser de redescendre. On les comprend : ils ont bien travaillé et les nuits ont été courtes et froides, pas toujours réparatrices.

Chacun fait son sac et on redescend dans la vallée. On profite d’un arrêt à Louvie-Juzon, pour faire le point sur la semaine écoulée. Le bilan est plutôt positif. La semaine dernière nous avions retenu 4 heures ! Cette semaine, comme promis par les jeunes, ce fut mieux. Alors, comme promis par l’équipe encadrante, on redonne les 4 heures. C’est un éternel jeu « donnant donnant ».

Alors certes, « ce fut mieux », mais dans une entreprise, ça n’est pas dit qu’on leur aurait couru après pour les mettre au travail. Il reste du travail pour venir à bout du chantier dans les quatre jours restants ! Alors on place la barre un peu plus haut : la semaine prochaine, on se met dans un vrai cadre de travail, comme dans une vraie entreprise ! On compte les heures et gare à celui qu’il faut aller chercher pour travailler !!! Les jeunes s’accordent : « celui qui ne travaille pas, il rentre chez lui ».

Des choses sont dites, de nouveaux objectifs posés. Rendez-vous la semaine prochaine …