Compte-Rendu du dernier Conseil d’Administration

Publié par Pierre MACIA le

A la M.M on a tous mis de côté nos ambitions personnelles pour proposer une idée généreuse de la montagne, de la beauté, de l’homme et de sa place dans la nature.
« La beauté sauvera le monde » faisait dire Dostoïevski à son héros dans « l’idiot », et notre association  a choisi de suivre ce chemin là, celui qui parle directement au cœur des hommes. Le chemin direct de l’altruisme et de l’humanisme plutôt que les circonvolutions opportunistes qu’ordinairement on appelle une stratégie.
Nous avons décidé aussi, pour une fois, de mettre nos idées en pratique, de réaliser nos rêves parce qu’on a une haute opinion de la politique, de l’apport qu’elle doit avoir sur la société et du dialogue qu’une association comme la notre doit proposer aux institutions.
On a modestement projeté de faire avancer nos idées, débattues, construites et partagées entre nous dans de nombreuses réunions plutôt que celle des autres forcément ambitieuses et sûrement meilleures puisqu’elles n’ont jamais été ni expérimentées, ni débattues, ni même commencées à être écrites.
Aussi, nous avons pris aussi la mauvaise habitude de les tester en commun, sur le terrain avec des vrais gens  qui ont un corps, des os, de la peau et une âme. C’est pour ça sûrement d’ailleurs qu’elles apparaissent  modestes aux autres puisqu’on essaye de  partager le bonheur simple des gens…simples.
Comme nous manquons sérieusement d’imagination, on a choisi de s’appuyer sur les gens, la passion et les sentiments qu’ils nous inspiraient.

A la M.M, parce que nous sommes d’abord des montagnards, c’est-à-dire des hommes d’action nous avons choisi d’affronter la réalité en face, de mener des actions simples, efficaces, des actes qui servent, consolident et construisent une société qui nous ressemblerait.
Enfin pour conclure, Roland Barthes un obscur sémiologue français disait d’une manière détournée que l’ambition était le « nom noble » qu’on donnait « aux besoins d’argent. »
A la M.M nous en manquons réellement (pas de l’ambition) pour aller au bout de nos idées mais nous remercions chaleureusement ceux qui nous soutiennent depuis le début. Nous les aimons et ils se reconnaîtront dans ces lignes.

Pierre MACIA